Le rideau se ferme progressivement sur le réseau cuivre, une zone géographique après l’autre depuis début 2023. Place à la fibre optique sur le devant de la scène, une technologie plus moderne et performante qui redéfinit les normes. Le marché foisonne de propositions alléchantes cependant deux d’entre elles sortent du lot jusqu’à être confondues : la FTTO et la FTTH. Dénomination similaire. Elles répondent à un même besoin. Alors comment faire le bon choix ? Si vous aussi, opérateurs et intégrateurs télécoms cette question vous taraude, alors vous êtes au bon endroit ! Cet article se propose de faire la lumière sur les cas d’usage de la FTTO et la FTTH afin d’éviter toutes déconvenues et de procéder à une transition sans embûches 😉.
FTTH vs FTTO
FTTH et FTTO : bien comprendre les bases
Avant de plonger dans ce qui les oppose, il est essentiel de comprendre leur composition.
FTTH : Fiber to the Home ou la fibre jusqu’au domicile
La FTTH désigne un ensemble de lignes en fibre optique partagé, reliant directement le réseau des fournisseurs de services télécoms aux utilisateurs depuis un point de mutualisation. La fibre peut ainsi servir un immeuble, un quartier ou encore un ensemble de locaux.
Plusieurs utilisateurs se partagent donc le même débit qui peut être altéré en cas de pic d’utilisation. La FTTH est devenue plus courante ces dernières années, notamment parce que les particuliers profitent d'un accès Internet plus accessible financièrement.
Aussi, l’ARCEP définit les modalités d’accès au réseau FTTH en France via le cadre symétrique (principe de base de la mutualisation, qualité du service, règles applicables suivant les zones fibrées, etc.).
FTTO : Fiber to the Office ou la fibre jusqu’au bureau
La FTTO désigne une ligne déployée depuis le nœud de raccordement optique (NRO) jusqu'aux locaux d'une entreprise.
Contrairement à la FTTH, aucune réglementation n’est déterminée. Les fournisseurs de ce réseau définissent leurs propres offres commerciales concernant la qualité et les engagements relatifs à la vente de ce produit.
Ce réseau utilise des équipements dédiés non mutualisés avec d'autres infrastructures. Ainsi, derrière la dénomination “FTTO” peut se retrouver les réseaux :
FTTB (Fiber to the Building)
FTTE (Fiber to the Enterprise).
Existant sous des dénominations multiples, il s’agit bien du même réseau partageant un point commun : l'absence de mutualisation des infrastructures de transport. Ainsi, différents clients peuvent être raccordés au même réseau via un arbre GPON tout en se fournissant auprès d'un seul et même opérateur.
Maintenant que nous avons posé les bases de la FTTH et de la FTTO, examinons leurs usages respectifs.
Engagements et usages
1. FTTH et FTTO : comment faire le bon choix ?
La FTTH est un lien mutualisé, ce qui induit une qualité et des performances qui pourraient montrer quelques signes de faiblesse surtout lors de pic de consommation.
A contrario, la FTTO est un lien dédié et se révèle être une solution à considérer pour les entreprises dont l’activité peut être lourdement impactée par une coupure Internet.
Qu’il s’agisse de FTTH ou de FTTO, la mise en place d’un back up offre une redondance en cas d’incident, garantissant la continuité des activités. Dans le cas de la FTTO, il est même possible de mettre en place un second lien de back-up FTTO, FTTH ou 4G.
Le choix entre FTTH et FTTO dépend des attentes du client final, de ses besoins, ses enjeux, son budget. Ces critères pris en compte, vous saurez l’orienter vers le meilleur choix.
2. L’importance d’un accord sur les niveaux de services (SLA)
Chaque opérateur d’infrastructure est libre de proposer les offres de son choix suivant sa capacité à répondre aux engagements (implantation géographique, ressources disponibles…). Certains opérateurs d’infrastructure apportent une importance toute particulière aux SLA et peuvent s’engager sur :
une garantie de temps de rétablissement et/ou d’intervention,
des pénalités financières en cas de non-respect des délais de rétablissement.
Ces deux options instaurent généralement un rapport de confiance dans la relation client.
Avant de clôturer une entente commerciale avec votre fournisseur de réseau, il convient de jeter un œil au niveau d’engagement de ce dernier en cas d’incident. Exemple, un opérateur qui s’engage à rétablir le fonctionnement d’un service/d’un lien dans les 4h vs un opérateur qui ne garantit aucun délai de rétablissement. Afin d’éviter toutes déconvenues, il est préférable que l’opérateur de service et son fournisseur s’accordent sur toutes les modalités du contrat.
Ce qu’il faut retenir
Pour déterminer le réseau à privilégier pour un client, il est essentiel de lui poser une question cruciale au préalable : quel sera l'impact sur son chiffre d'affaires s’il venait à perdre Internet pendant 2 heures ou 2 jours ? La réponse vous permettra d’éclaircir son besoin. Certains opérateurs proposent des garanties de rétablissement. D’autres vont jusqu’à étendre ces garanties en appliquant des pénalités financières en cas de latences au-delà de la garantie de rétablissement si le taux de perte de paquet est élevé ou encore en appliquant une GTR la nuit et le week-end par exemple. Autant de critères à prendre en compte en fonction de l'usage souhaité. Alors, pourquoi ne pas ouvrir un compte gratuitement pour comparer les offres et choisir les meilleurs fournisseurs ?
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